La Ferme des Grégors .

La ferme des Grégors , qui a plus l'apparence de maison hanté que d'une ferme ,abriterait selon la rumeur une bande de voleurs qui pillent les commerçants voyageant par les grands chemins ; elle serait devenue leur repère.

L'elfe avance prudemment et ma foi il a bien raison! Le batiment délabré ne présage rien de bon... Tournant le dos à mon compagnon, je le suit tant bien que mal, scrutant les alentours l'arc levé. Lorsque l'elfe me fait part de sa méfiance, je ne peut qu'acquiéscer.


"C'est le moins qu'on puisse dire... Il y a sans doute une manière d'entrer par l'arrière, allons voir ça, sauf si vous voulez en finir rapidement..."

D'un regard interrogateur j'observe l'elfe , scrutant d'un oeil les buissons qui s'agistent parfois sous une rafale de vent...

Suivant l'elfe j'essai de jeter quelques regards à l'intérieur de la ferme mais tout est en ruine, sombre ou barré par des planches qui m'empéchent de distinguer quoi que ce soit. arrivé à l'arrière nous nous affairons à trouver une entrée... Le ciel sombre et le paysage désolé donne à la ferme une allure réellement lugubre...


S'il y a du monde là dedans ça va être drole... Sa fait longtemps que je ne me suit pas battu à l'arc entre quatres murs, et la derniére fois n'était pas très agréable...

Visiblement , la ferme semble déserte . Un trou s'est formé dans le mur exterieur de la batisse , bien qu'il soit étroit , un homme pourrait s'y glisser sans trop de peine.

Alors que rien ne semble agiter la ferme, la découverte d'un trou à l'arrière du batiment nous simplifie grandement la tache. L'elfe me prospose alors une alternative, qui ma foi relève d'une analyse tout à fait valable de la situation, d'autant plus que mon arc ne devrait pas être très utile en interieur , et que je n'ai en principe rien à faire dans la batisse même. Mais en cas de piège nous séparer reléve de la folie pure et simple...

"Bien, ça me convient, vous entrez délivrer votre message si vous le pouvez et je vous suit. De toute façon, si quelqu'un doit entrer dans la ferme, nous le saurons."

Je fait signe à l'elfe d'entamer la marche, toujours méfiant vis à vis des mouvements qui agitent les brousailles et des nuages noirs qui se profilent à l'horizon...

Voila qui n'arrivait jamais sur le gris de la Steppe...

( Onorò-dûr, je te charge de monter la garde en te faisant discret. Je doute qu'un loup de ta taille inspire des sentiments amicaux chez des voleurs ignorants des lois du destin. )

[ Tu as raison Yongo Amarth. Ainsi soit-il. ]

Le loup gris argent obéit et partit rôdeur aux alentours en courant sans faire un bruit, tel le vent qui souffle dans les Bois de Thëleri.

" J'ai dis au loup de patrouiller... Puis-je vous faire une remarque ? "

Cette question était pour la forme et je n'attendai guère de réponse. Ma voix n'était plus qu'un murmure, signe de notre plus haute discrétion.

" Votre arc ne sera pas des plus utiles en ces lieux, mais gardez votre corde bien tendu. Je perçois des troubles à l'intérieur de cette masure... En cas de danger de l'un ou de l'autre, prononcez simplement : cotuma. C'est de l'elfique qui signifie ennemi. Nos ennemis justement ne devraient pas en comprendre la signification. Cela devrait permettre à chacun d'entre nous de fuir ou de se préparer sans que l'autre n'y comprenne rien. Vous devez savoir que la communication est la base de toute stratégie. "

Un code, des manières d'assassins ça... Je savais que les elfes étaient des gens etranges mais je les connaissait moins méfiants et plus sûr d'eux... Bon et après tout c'est une bonne idée...

"Pour tout vous dire je n'ai pas l'habitude de travailler en groupe, la chasse est solitaire dans les plaines du Nord... Mais mon arc est sûr et je vous suivrai, s'il y a danger je retiendrai votre mot."

Ma voix ne porte pas très loin, mais je voit bien qu'il est inutile de tenter d'imiter le murmure de l'elfe. Mes talents de rodeurs ne sont pas ceux d'un assassins ni d'un voleur mais ils devraient faire l'affaire. Je désigne le trou dans la muraille à l'elfe :

"Ma foi, je vous laisse entrer le premier, mon arc me rend vulnéraable dans ce genre de situation!"

Ouaip ben manifestement, celui la est un habitué des maisons de nuit... Un drôle d'elfe... Bon dieu que ce trou est petit!

Faisant passer mon arc en premier , je tente tant bien que mal de passer par le trou dans la muraille. Grogant et gémissant je finit par me retrouver de l'autre coté, écorché et recouvert de poussière. De vagues rais de lumière éclairent une pièce qui n'est en réalité qu'un champs de meubles brisés, d'objet divers etde détritus. Des toiles d'araignées sont visibles dans les coins et l'endroit semble abandonné depuis loingtemps, ce que je signifie à mon comapagnon d'une voie qui se veut un murmure:

"Vous étes sur qu'il reste quelqu'un de vivant ici?"

Et comment escompte-t-il que je tire avec un cierge danss une main?

Saisissant le cierge de mauvaise grâce, près à le lacher à tout moment, je suit précaucionneusement l'elfe qui ouvre la marche? La lumière du cierge danse sur les murs de la batisse sans révéler à première vue aucune trace de vie. L'elfe semble percer à jour les ténebres environnante à l'aide de quelque pouvoir étrange, tandis que je me contente de me reperer dans la ferme, cherchant à imaginer la vie quotidienne des anciens occupants, et à trouver quelque indication sur la raison de leur disparition.

La ferme est apparemment déserte , et tout semble avoir été sacagé .

Cependant , vous remarquez des gouttes de sang que semble avoir en partie absorbé le bois des marches de l'escalier menant à l'étage .

Tout était désert, nul doute qu'aucune âme vivante ne semblait encore ici, mis à part les rats et les araignées. Les meubles étaient renversés, les livres d'une bibliothèque étalés au sol comme des cadavres, la vaisselle brisée et les lustres en pièces. Les fenêtres avaient les verres brisées mais de vieux volets bloquaient la lumière. Ma première action fut de faire entrer le jour en ces lieux sombres : à la lumière nous serions plus attentifs et plus vigilants.

" Il ne semble y avoir personne ici, vous aviez raison. Quelqu'un est venu et il n'avait pas visiblement des intentions très amicales... Cela ressemble à des voleurs ou à des ... "

J'hésitai sur le dernier mot. Je m'apprêtai à dire rôdeur, mais je réflechis avant, et préférai employer un autre terme.

" ... voyageurs sans consciences. "

Mon attention se porta sur l'esclaier qui menait à l'étage. J'avais visité chaque pièces et elles étaient vides, et alors que je m'apprêtai à monter à l'étage, je remarquai des gouttes de sang sur les marches de l'escalier, coagulés et séchées par le temps. Quelque chose de dramatique s'était passé, mais à en croire l'état du sang, cela remontait un peu.

" Il y a eu une victime ici, qui a perdu beaucoup de sang. Cela date, vu l'état de celui-ci. "

Je me concentrai sur ma rune, réitérant l'expérience afin de savoir si quelqu'un ou quelque chose habitait les étages supérieurs. Je ne possédais pas un tel pouvoir, et je m'attendais à être déçu de ne pas aussi bien maîtriser ma rune que le faisait mon loup. Je posai un pied sur la première marche, m'apprêtant à monter.

La rune ne semble rien vouloir t'indiquer , tu ne sais donc pas si quelqu'un se cache dans cette ferme , ou s'il y'a réelement personne ...

L'elfe semble habitué à évoluer dans ces lieux clos, ce qui me convient dans la mesure ou je suis bien plus à l'aise à l'air libre. Une fois que mon compagnon a libéré les fenétres, laissant entrer la lumière du jour, j'éteind et pose mon cierge au sol. Nous inspectons la batisse chacun de notre coté : scrutant le sol je distingue bien des traces de pas dans l'épaisse couche de poussière mais l'exigüité des lieux ne permet pas de distinguer les notres de celles d'éventuels intrus. alors que j'allai abandonner la recherche, l'elfe me signal du sang à terre...

Oui effectivement, ça ressemble bien à du sang d'un blessure, on dirait que la victime a tenté de compresser la plaie... La théorie de l'elfe semble la plus plausible, quelque roublard a du s'introduire ici et commettre son forfait!

Soudain, l'elfe se crispe et semble se concentrer intensément un moment. Interloqué je ne sais que faire, mais il m'annonce d'un seul coup que sa "magie" est inopérante, et semble vouloir inspecter seul l'étage supérieur...

"Allez y, je couvre le bas. Cotutruc, c'est ça? Je vous préviendrai si quelqu'un arrive."

Aussitot dit, je me poste l'arc à la main à la fenétre la plus proche, qui donne sur le sentier que nous avons empruntés avant d'arriver à la ferme...

Azuriel :

A peine tu poses une de tes bottes sur le plancher du premier étage qu'un carreau vient se planter dans le mur derriere toi , passant seulent à quelques milimètre de ton crâne .

Tu es pret à te defendre lorsque tu t'aperçois que le tireur n'est qu'un fermier apeuré et bléssé assis contre un mur de l'autre coté de la salle . La tunique en lin qu'il porte , est déchirée et rouge de sang . Les pensements de fortune ,appliqués sur son épaule , qu'il semble avoir fabriqués avec des lambeaux de vêtements ont pris une couleur jaunatre .

" Qu... Qui êtes vous ? Vous... vous êtes l'un deux ? Vous êtes venue m'a...m'achever ? "te demande-t-il d'une voix faible à peine audible

" Vous .. Vous êtes l'un d'eux j'en suis sûre ! Aussi fourbe , aussi mesquin , vous n'attendez qu'un chose ... que je vous fasse confiance et là vous me tuerez .. vous me tuerez comme vous avez massacré ma famille ... vous me depouillerez des quelques misérables pièces d'or que j'ai sur moi ... Je vais vous dire : mes blessures sont infecté et je ne verrais sûrement pas la prochaine semaine . Je n'ai plus rien à perdre ... non je n'ai plus rien à perdre "

Il prend un des carreaux du carquois qu'il avait disposé non loin de lui , et le pose sur son arbalete , il use du peu de force q'il lui reste pour essayer d'armer son arbalete à nouveau.

( Ces Humains... )

" Je suis un Elfe et je porte un Message pour vous de la part de Punishal. "

Je m'arrêtai, rengainai mon épée et sortit le parchemin, bien en vue.

" Vous pouvez me faire confiance, je peux vous sortir d'ici et vous emmener pour vous soigner. Votre récit m'interesse et je pense que mon ami partage mon opinion : nous sommes de votre côté assurément. "

"humm ..." l'humain remet le careau dans le carquois et semble te faire un peu plus confiance qu'à l'instant , même si le traumatisme ne semble pas s'être envolé pour autant

"Vous m'auriez déja tuez .... si vous aviez été comme eux . Je pense que vous ... vous préférez sûrement me tuer dans le dos sans que je m'en apperçoive . Et bien qu'il en soit ainsi , je vous suivrai et vous fairez ce que vous avez à faire .

Je ... je ne sais pas lire . C'était ma fille qui lisait les messages avant que cet horde d'assassin ne débarque ."